Tout à la fois « génération Adama » et « génération climat », héritière révoltée de la marche des Beurs ou des bidonvilles de Nanterre, la jeunesse des quartiers populaires esquisse aujourd’hui un renouvellement fondamental dans le champ des mouvements sociaux. Méprisée par tous les bords politiques, caricaturée par l’extrême-droite, la colère de ces banlieues insupporte parce qu’elle est le reflet d’une France profondément raciste et d’une écologie pantomime qui ne peut réellement exister sans les quartiers populaires. Oriflamme de cette révolte jeune et intersectionnelle, l’association Ghettup court-circuite les arènes politiques et épistémologiques traditionnelles : revendiquant une « recherche pirate », le collectif signe dans son rapport (In)justice climatique une enquête menée pendant deux auprès de plus de 1000 jeunes de quartiers populaires.
Rania Daki, porte-parole Justice climatique de Ghettup, vient exposer au micro d’Au Poste les vécus et les plans d’action de cette jeunesse engagée pour une écologie résolument populaire, antiraciste et anticoloniale.
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